GT : logo inscrit sur les survêtements que portent les initiés du grand bordel pseudo-philosophique.
Un peu difficile d’interpréter cette Grande Théorie Unifiée dans laquelle je suis restée en superficie. Difficile à saisir s’il est basée sur le sarcasme ou de l’ironie. Difficile à comprendre ce « blurb » organique qui se veut des plus festifs. Humour, jeux de style, rêves, propositions d’excercices de danse.. On se croirait dans un grand gymnase d’une école avec une équipe de six motivateurs dont rien n’est à leur épreuve. Peut-être cela aura été plus approprié d’appeler cette pièce la grande théorie du chaos, tellement on ressent la déconstruction du spectacle comme un naufrage.
Les danseurs ne manquent pas d’essayer de nous convaincre que nous construisons notre époque en jouant leur propre personnage. Ils nous amènent dans un monde à la frontière du personnel, de l’intime, de l’irrévérencieux, du kitsch et du vulgaire. C’est un peu un tour autour d’un nombril énorme qui n’appartient pas à personne en particulier. On est dans le plus ou moins cru, avec l’hôtesse et pseudo maître de jeu Manon (Julie André T.) qui personnifie cette vulgarité et insignifiance, dans les gestes, les propos et les paroles. D’ailleurs à l’entrée du public elle chante : «I wanna be casual…» Pendant l’entracte elle fait semblant – sans grands talents d’interprète- de se casser la jambe et finit par se la plâtrer maladroitement. Manon tu reviendras quand tu auras suivi ton cours d’infirmière…