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Archive for juin 2008

Écouter l’émission:

Team Electro Family, avec Flexxx et Kike, deux membres de la Team, on échange sur la danse électro.
Une des premières Team à Montréal, l’Electro Family est composée de jeunes pour la plupart au Cégep qui s’adonnent passionnément à cette nouvelle vague qui déferle sur Montréal, qu’est la danse électro (communément appelée tecktonic).

Pour connaître la véritable histoire de cette danse: ici

Sites d’intérêt:
dancegeneration.skyrock.com
meetingelectro.skyrock.com

Petit vidéoclip, surtout sans prétention, d’images captées lors du 3e Meeting Electro, qui s’est déroulé le 14 juin au Parc Jean Drapeau.

Fringe Festival et le OFF: rencontre avec Allison Ulan, artiste dans le projet Piss in the pool. Irrévérencieux, hors-norme et sans limite, le Fringe Festival est toujours un acte de foi vers la marge.

Piss in the Pool est une présentation de WANTS & NEEDS DANCE (Montréal, QC)
Avec seulement trois semaines pour chorégraphier et l’option d’utiliser n’importe qu’elle partie du vaste et sonore espace du Bain Saint-Michel, les neuf chorégraphes peuvent placer leurs danseurs autour, au-dessus ou même à l’intérieur de la piscine. Pour cette quatrième édition, l’événement sera déconnecté, ce qui signifie que les chorégraphes devront utiliser le son en direct, pour accompagner leur prestation.

Sites d’intérêt: wantsandneeds.ca et www.montrealfringe.ca

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[Malheureusement cette émission n’est plus disponible pour écoute]

Roots R’ my Revolution, Entrevue avec Roger Sinha qui propose des œuvres au carrefour des cultures occidentales et asiatiques de manière intelligente et viscérale.

Threads et Zeros and Ones, au MAI jusqu’au 8 juin 2008

Retour sur le Festival TransAmériques, Coups de cœur du FTA et en compagne de notre invité Bertrand Breuque, on échange sur la pièce Orphée et Eurydice de la Compagnie Marie Chouinard.

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GT : logo inscrit sur les survêtements que portent les initiés du grand bordel pseudo-philosophique.

Un peu difficile d’interpréter cette Grande Théorie Unifiée dans laquelle je suis restée en superficie. Difficile à saisir s’il est basée sur le sarcasme ou de l’ironie. Difficile à comprendre ce « blurb » organique qui se veut des plus festifs. Humour, jeux de style, rêves, propositions d’excercices de danse.. On se croirait dans un grand gymnase d’une école avec une équipe de six motivateurs dont rien n’est à leur épreuve. Peut-être cela aura été plus approprié d’appeler cette pièce la grande théorie du chaos, tellement on ressent la déconstruction du spectacle comme un naufrage.

Les danseurs ne manquent pas d’essayer de nous convaincre que nous construisons notre époque en jouant leur propre personnage. Ils nous amènent dans un monde à la frontière du personnel, de l’intime, de l’irrévérencieux, du kitsch et du vulgaire. C’est un peu un tour autour d’un nombril énorme qui n’appartient pas à personne en particulier. On est dans le plus ou moins cru, avec l’hôtesse et pseudo maître de jeu Manon (Julie André T.) qui personnifie cette vulgarité et insignifiance, dans les gestes, les propos et les paroles. D’ailleurs à l’entrée du public elle chante : «I wanna be casual…» Pendant l’entracte elle fait semblant – sans grands talents d’interprète- de se casser la jambe et finit par se la plâtrer maladroitement. Manon tu reviendras quand tu auras suivi ton cours d’infirmière…

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Égale à elle-même Marie Chouinard a offert un SHOW au public pour la plupart complètement subjugué.

Dès le début, les danseurs entretiennent un rapport plus direct avec le public, plus conscient, multipliant les actions envers les spectateurs, mais malheureusement ce contact reste assez superficiel. Malgré tout le spectacle est une aventure heureuse même s’il nous déroute parfois.

Dans Orphée et Eurydice, Marie Chouinard habille la scène de manière toujours aussi habile, avec une scénographie pure et des éclairages magnifiques qui invitent au voyage.

A priori Marie n’a pas débuté sa chorégraphie à partir du Mythe mais c’est plutôt celui-ci qui est venu se greffer en cours des premières ébauches. Toutefois elle souligne que lorsqu’elle a trouvé cette histoire, elle lui convenait parfaitement entre autres pour ses références à l’acte de créer et à la douleur de création. Intéressant comme parallèle pour cette grande ingénue de la danse. Toutefois, ce n’est pas le Orphée et Eurydice, présenté à la place des arts qui semble avoir été créer dans la douleur, mais bien plutôt dans la liberté. Cette liberté de création, du geste, de la manipulation et dans cette possibilité de revisiter son terroir fertile du mouvement. On sent au contraire la chorégraphe s’amuser avec le mythe, le transformant et l’altérant à sa guise. Le spectacle propose plusieurs variations et interprétations sans toutefois choisir une voie précise. Il abonde dans les ruptures de rythme et de tableaux.

Aussi tribale que ses autres œuvres chorégraphiques, cette pièce met en valeur quelques danseurs principaux dont Lucie Mongrain et Carole Mongrain, James Viveiros, Mark Eden-Towles et Masaharu Imazu tandis que les autres membres du clan Chouinard semblent plus effacés.

Même si les danseurs bougent constamment, l’oeuvre se veut plus bavarde. Ce qui a déçu quelques afficionados de ses œuvres festives comme Chorale ou Le Cri du monde.
D’ailleurs l’œuvre chorégraphique multiplie les diverses explorations avec la voix, timbre de l’humanité. Le premier son est un grand cri. Les danseurs à tour de rôles viennent ouvrir leurs cordes vocales et projettent à toute puissance vers le public leur phonème viscéral. Le mur de la scène est définitivement percé.

De plus cette œuvre semble renouer avec ses racines, avec sa démarche artistique de ses années de soliste où les propositions chorégraphiques évoquaient davantage des « états », à la fois sensuels et orgasmiques. Les transes de ses premiers délires. Par exemple lorsque Lucie Mongrain avale une clochette par la bouche et la ressort par sa vulve.

Dans notre univers moderne et sophistiqué, la sexualité du corps est encore complexée et pudique, et il semble que la chorégraphe Marie Chouinard appartienne à cet ensemble d’êtres humains libérés des tabous et ouvertement connecté en permanence sur les fuseaux énergiques de la planète.

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chambre blanche de Michèle Noiret

La chambre blanche de Michèle Noiret fut pour moi un des meilleurs spectacles que j’ai vus au FTA jusqu’à maintenant. Un spectacle complètement assumé, avec des interprètes de haut niveau et une dramaturgie fine et subtile dans une scénographie dépouillé mais totalement efficace. Un vrai travail d’orfèvrerie.

La chambre blanche raconte les relations profondes et intenses d’un quatuor féminin vivant dans un huis clos. La danse se déploie subtilement sur une composition musicale en osmose avec le contenu du spectacle. Cette trame sonore conçue par Todor Todoroff, un grand compositeur de la musique actuelle, épouse parfaitement le scénario. Tout en nuances, on se retrouve parfois dans les ambiances des films de David Lynch avec son ton ambigu et son jeu sur l’étrangeté. Par exemple dans la pièce, après un black out, une femme est électrocutée, assise sur une table les pieds dans les tiroirs des ustensils. RUSH, angoisse et peur. Pour créer ces zones efficaces de malaise et de trouble, Michèle Noiret, met en place lentement les entrechocs entre les caractères de ses interprètes. De superbes duos et de mouvements d’ensemble qui exposent les liens intrinsèques de la psyché féminine et qui posent le paradigme des relations familiales. Le spectacle peut être aussi l’écho chorégraphique du film Automne de Ingmar Bergmar. Cette tension et ce silence lourd, au bord de l’insoutenable, qui en dit long sur les défaillances humaines ainsi que sur la profondeur du marasme social. On baigne ici dans une folie douce et pernicieuse, celle qui peut sommeiller en chacun de nous…

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